Tout d’abord, pour faire de la compétition, il faut avoir une licence que l’on peut obtenir en s’inscrivant dans un club. Puis, au gré des rencontres, des points sont comptabilisés. Voici quelques éclaircissements sur son fonctionnement : comment peut-on gagner ou perdre des points, quels sont les niveaux de compétition, et enfin, quelques exemples de championnats.
Avant toute chose, il est important de signaler que les systèmes de compétition sont propres à chaque fédération. Donc à l’étranger, vous devez vous attendre à trouver des systèmes différents du système français.
Un joueur qui débute la compétition en septembre démarre avec 500 points : il est classé 5. Si à la mi-saison, en janvier, il se retrouve avec plus de points négatifs que positifs, son compte est remis à 500.
Pour un joueur classé, c’est-à-dire ayant déjà participé à la compétition, le même principe est appliqué. Cependant, il conserve les points acquis jusqu’en juin pour le mois de septembre, ou jusqu’en décembre pour le mois de janvier.
L’actualisation des points se fait en fin de période, soit 10 fois au cours de l’année : ces périodes correspondent aux 10 mois de septembre à juin. Le site de la Fédération permet de consulter son classement. Ce dernier comporte tous les renseignements d’une période autour du 10 du mois suivant.
Le nombre de points attribués par la fédération varie de la manière suivante:
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retrait de points en cas de défaite,
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ajout de points en cas de victoire,
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coefficient en fonction de l’importance de la rencontre ou du classement des joueurs.
Ainsi lorsqu’il y a un grand écart de classement entre les deux adversaires :
plus la victoire est logique ou normale, moins elle rapporte de points, de même qu’une défaite, afin de ne pas encourager de pratiques déloyales pour gagner des points.
Plus la victoire est illogique ou anormale, plus elle rapporte de points au gagnant et en fait perdre au perdant.
Les victoires rapportent 6 points et les défaites déduisent 5 points au classement général des joueurs car on peut considérer que leur écart au classement n’est pas suffisamment important pour le prendre en compte.
Une victoire et une défaite normales n’apporteront pas de modification au classement. En effet, dans ce cas de figure, il est tout à fait logique que le joueur à haut classement gagne et que le joueur à bas classement perde.
Par contre, si le résultat de la rencontre est anormal, le joueur moins bien classé gagne et remporte 40 points, alors que le joueur bien classé perd 29 points.
Les principales variations de points surviennent plus l’écart au classement est grand et plus la victoire ou la défaite sont anormales.
La dérive est un ajustement des points de classement. Elle s’applique en fin de saison. Comme elle s’applique à tous les joueurs en simultané, elle ne modifie pas la position des joueurs dans le classement mais seulement le nombre de points. Elle est nécessaire car l’attribution de points est supérieur à leur déduction. La dérive permet de comparer les niveaux d’une saison à l’autre. Il s’agit simplement d’un ajustement mathématique qui prend en compte le total des points marqués dans la première moitié de saison, celui de la deuxième moitié de saison et le nombre total de joueurs ayant participé.
Pour exemple, la dérive de phase 1 pour la saison 2020/2021 est de -2,98 points. Pour les saisons précédentes, elle tourne autour de -8 points.
Les joueurs se répartissent en 3 séries qui se déclinent aussi en plusieurs niveaux.
Cette série comprend les joueuses et joueurs qui ont comptabilisé moins de 1300 points. Cela signifie qu’elle se compose de joueurs qui se classent de 5 à 12.
Elle compte jusqu’à 6 niveaux différents : compétition pré-régionale, puis des niveaux de compétition départementale de 1 à 5 en fonction des départements.
Cette série regroupe les joueuses et joueurs qui ont plus de 1300 points au classement général, c’est-à-dire en classement 13 ou plus.
Elle compte jusqu’à 5 niveaux différents. Tout d’abord, la compétition pré-nationale, puis des niveaux de compétition régionale 1 à 4 en fonction des régions.
Cette série regroupe les 300 premières joueuses femmes et les 1000 premiers joueurs hommes. Cet écart s’explique par le nombre réduit de femmes participant à la compétition.
Enfin, la série nationale compte 5 niveaux différents : Pro A, Pro B, compétition Nationale 1 à Nationale 3.
Ce sont des championnats pour les joueurs professionnels. Il s’agit de la ligue 1 du tennis de table en France, le plus haut niveau de championnat de France par équipes. Elle se compose de 10 équipes qui effectuent des rencontres aller et retour pendant la saison.
Ce sont des championnats que l’on organise chaque année par tranche d’âge. Ils comprennent 4 catégories de jeunes, en simple ou en double, femme, homme ou mixte. Ils existent depuis 1928 et se déroulent dans des villes de France différentes chaque année.
Parmi les plus belles victoires, Christiane Watel a remporté 8 titres entre 1951 et 1965 chez les dames. Chez les Hommes, Jacques Secrétin est le sportif qui l’a remporté le plus de fois, soit 17 fois. On peut également souligner la performance de Jean-Philippe Gatien, champion du monde 1993, qui l’a remporté 13 fois. Vous savez tenir une raquette de tennis de table? Il n’y a plus qu’à…
*d’après L’INSEE en 2015.
Image a la une : Image Mamba Blades « Compétition de Tennis de Table en France »